Puno – Arequipa – Canyon de Colca : résumé express de nos premières semaines péruviennes

En raison d’un retard accumulé dans la rédaction de ce blog, nous vous proposons un résumé express de nos premières semaines au pays de la flûte de pan, du ceviche et des lamas à pompons.

Puno ce sera no

Nous sommes arrivés au Pérou par la frontière bolivano-péruvienne de Desaguadero au bord du lac Titicaca. Nous avons roulé droit vers Puno, la grande ville des abords du Titicaca. Puno est une ville sans charme, ni autre attraction que des tours aux îles flottantes d’Uros du côté péruvien du lac Titicaca. Ce sont des îles artificielles en joncs construites au 13e siècle par l’ancien peuple Uros pour échapper à l’invasion Inca. Nous avons longuement hésité sur la nécessité d’y aller mais, le retour des voyageurs rencontrés sur la route nous a dissuadés d’y mettre les pieds. Il y a plus de vendeurs courant après le touriste au kilomètre carré que de moustiques. L’équation nous a paru négative. Nous avons donc passé notre chemin pour nous rendre directement à Arequipa.

Vue de notre chambre sur Puno.

Arrêt à Arequipa

Arequipa est la deuxième plus grande ville du Pérou et une des plus charmantes. Le centre historique se concentre sur sa Plaza de Armas, comme toute ville péruvienne qui se respecte. Son nom viendrait du Quechua Ari, quepay soit, pour ceux qui n’auraient pas pris cette langue en LV3, « Ici, restez vous ». Et c’est ce que l’on a fait. Une petite semaine à déambuler dans ses rues blanches, au cœur du plus grand couvent du monde, celui de Santa Catalina et à manger, manger et manger. Le Pérou est reconnu capitale mondiale de la gastronomie pour la deuxième année de suite et l’une de ses scènes phares est à AQP. Que mange t-on au Pérou ? Du ceviche bien sûr, du roccoto relleno, des papas à la huancaina et du lomo salteado entres autres et, du chocolat ! On a appris les secrets de la fabrication du mets des dieux avec Javier, maître chocolatier passionné et passionnant.

Le plus grand canyon du monde est péruvien !

N’en déplaise au Grand Canyon états-unien, la plus grande faille du monde est au Pérou, à Colca. La route est une introduction magistrale à la magie de cette vallée si particulière. La route serpente les volcans jusqu’à atteindre près de 5 000m d’altitude avant de redescendre vers les profondeurs de ce creux mystique. Il est difficile de retranscrire la beauté et l’émotion qui nous a submergé au long de cette route de campagne qui se faufile entre les flancs du canyon. Colca est une grande faille où s’alignent de chaque côtés des cultures en terrasses pré-inca et les petites églises coloniales. Ici, tout est calme et langueur de vivre. Les petits villages s’égrènent le long de la route pour former un chapelet blanc sur le fond ocre de la roche. Les vaches broutent sur les vertes prairies, les femmes portent des robes bariolées qui viennent mettre de la couleur sur les places blanches, elles seules ont le secret de ses motifs que l’on ne trouve nulle part ailleurs, les messieurs portent des bobs brodés et des pantalons de jutes noirs. Pas de folklore dans cette image d’Epinal, le temps s’est arrêté sur les crêtes de la falaise, avalé par les condors qui veillent sur la vallée. Nous nous y sommes aventurés, happés par les profondeurs de la terre et des traditions ancestrales.

Début du Canyon de Colca.

 

Prendre de la hauteur sur une montagne arc-en-ciel

Après avoir touché le fond du canyon, nous avons grimpé jusqu’au sommet de la Rainbow Mountain. Une montagne aux milles couleurs d’ocres qui culmine à 5 200m, plus haute que le Montblanc. Si la grimpette est hardue, elle est loin d’être impossible, le sentier début à 4 200 m. La difficulté réside dans le manque d’air et la pente particulièrement pentue. Pour les moins vaillants, il y a la possibilité de monter à cheval. Des gars du coin et leurs montures proposent leurs services tout au long du chemin, chaque porteur fait au moins un aller-retour par jour. Autant dire qu’ils ont une forme olympique de futurs centenaires. A la descente nous avons eu le droit à une pluie de grêles et de lamas en pagaille.

Du haut de la montagne arc-en-ciel, 5 200m d’altitude, plus haut que le mont Blanc.

C’était un résumé express de nos premières impressions péruviennes avant l’aventure Machu-Picchienne. Merci pour votre attention.

 

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